Emiko Anashi...

Admin Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 13/12/2007

Nom : Anashi

Prénom : Emiko

Surnom : Emi, « Hime »…

Age : 20 ans

Ville de résidence et lieu d’habitations : Tokyo, dans un très grand appartement luxueux au sixième étage…

Camp : Aucun, elle se contente de vivre sa vie en dehors de tout ce qui se trame, croyant que cette histoire, qui d’ailleurs ne l’intéresse pas, ne la concerne en rien puisque depuis longtemps la compagnie ne lui porte plus d’attention, convaincue de son décès et de celui de son frère. (Voir histoire pour plus de précision)

Pouvoir : Emiko a l’étonnant pouvoir de persuasion… C'est-à-dire qu’elle pousse les autres, humains ou animaux, à croire ou à faire exactement ce qu’elle souhaite… Il est toutefois nécessaire pour elle de s’exprimer distinctement et à haute voix pour que son talent fonctionne. Son don consiste à pénétrer l’esprit des gens et à leur faire penser qu’ils agissent ou pensent d’eux-mêmes et que leur libre-arbitre n’est aucunement altéré…
En outre, elle possède une capacité sur laquelle elle n’a pour l’instant aucun contrôle, celle de pouvoir visualiser l’avenir ou le passé en contact avec certains objets ou personne… Ces visions, aussi appelée prémonitions surgissent n’importe quand et n’importe où, fait relativement problématique même si aujourd’hui elle a appris à n’en rien laisser paraître, ce qui peut s’avérer pénible car les images se montrent parfois d’une redoutable violence…
Ah, un dernier petit détail qui n’est en rien un pouvoir mais qui entre sans conteste dans les atouts de la jeune femme : elle détient un talent incroyable dans les arts martiaux, que très peuvent savent égaler, et ce grâce à des années d’expériences, de travail plus qu’intensif… qui ont eu également la particularité d’affûter ses sens…

Description physique : La jeune fille possède une silhouette élancée, gracieuse et svelte qu’elle entretient avec assiduité…
Fine et menue, cela ne l’empêchent pourtant pas d’arborer, sous ses tenues souvent exotiques au décolté suggestif et plongeant pour la plus part du temps, des formes plus que généreuses …
L’on peut affirmer sans se tromper que ses entraînements en matière de combats ont joliment sculpté son corps sans pour autant lui faire perdre de sa féminité… Une féminité suffocante qui transpire par chaque pore de sa peau douce et laiteuse…
Son maintien est naturel, digne, élégant, presque altier, et ses déplacement ont une sorte de félinité évidente, ce qui donne aussitôt une impression d’assurance que rien ne vient démentir, pas même la douceur vulnérable de ses traits…

Emiko est une jeune femme typée asiatique tout ce qu’il y a de plus jolie… mais cela semble n’être qu’un grossier euphémisme en vue des regards et des sifflements appréciateurs qu’elle reçoit régulièrement… et qui l’irrite passablement, elle qui ne cherche pas consciemment à ce rendre aussi désirable et, soyons honnête, aussi sexy qu’elle ne l’est véritablement…
Certes ses tenues ne lui servent pas à se barricader dans un surplus de tissus inutile, mais elle ne dévoile que ce qu’elle juge « politiquement »correct… peu désireuse de se cacher, pertinemment consciente qu’il serait stupide de le faire avec un tel physique, et c’est donc sans complexe qu’elle retire plusieurs épaisseurs lorsque s’en vient l’été…
Non pas qu’elle se pense irrésistible, elle est juste honnête vis-à-vis d’elle-même et objective, se sachant relativement attrayante pour la gente masculine…

Son physique en vérité est assez particulier… Je dirais presque sombre en comparaison de la lumière et la fougue qui l’habite …
Ses longs cheveux fins et soyeux, d’un noir de jais toutefois parsemée de reflets allant du brun à un roux foncé ondulent rêveusement sur ses épaules et s’arrêtent en dessous des omoplates… Elle a d’ailleurs la mauvaise manie de jouer langoureusement avec les mèches qui encadrent son adorable minois… dans un geste un brin provocateur…

Ses yeux, quant à eux, presque noirs sont excessivement profonds et l’on croit souvent pouvoir si perdre tant ils sont envoûtants… hypnotiques…
Ses prunelles brillent de cette lueur mystérieuse et indéfinissable… reflétant une sorte d’arrogance teintée d’une assurance inébranlable, et également une intelligence, une ruse, et un orgueil quasi-provocateur… on peu également y lire une touche d’humour…
Il est d’ailleurs courant de les voir pétiller d’une lueur taquine et joueuse… notamment en présence des hommes…
Cependant, si un sentiment trop intense et inattendu la submerge, il devient d’une simplicité enfantine de lire en eux son ressentit.
Rares sont les fois où son regard, qu’elle a su rendre impassible, s’adoucit réellement et fait place aux vraies émotions qui l’habitent…
Pourtant, Dieu sait comme ses iris peuvent se montrer doux, tendre, plein de sensibilité et de compassion… et comme elle est radieuse alors avec cette allure fragile et délicate…

Son nez est petit et très mignon, ses sourcils fins, ses lèvres sont remarquablement bien dessinée et d’une jolie couleur vermeille que sont maquillage discret ravive habilement, et ses yeux, que ces longs cils naturellement recourbés ne peuvent que faire ressortir davantage, les mettant précieusement bien en valeur notamment grâce à la complicité d’un teint nacré, ont quelque chose de captivant qui fait que l’on a bien souvent du mal à détacher son regard du sien lorsqu’ils se voilent de sérieux et d’intensité…

Emi’ ne sourit pas souvent mais lorsqu’elle le fait, dévoilant une dentition aussi parfaite que le reste de sa personne, c’est tout son charmant visage qui s’illumine et l’on est forcé de s’enthousiasmer aussi tant il est contagieux… mais je parle ici d’un sourire sincère, ce qu’elle ne réserve pour l’instant qu’à son cadet, car il est fort probable que celui-ci se fasse dangereux, voir sensuel… rarement ouvert et sans barrières ni réticences…
Disons qu’elle se sert plutôt de cela comme d’une arme que comme d’un moyen d’expression de bonheur ou de joie…

En bref, une apparence des plus plaisantes, à la fois vulnérable et à la fois secrète la rendent attirante et font aisément converger les regards… car malgré ses expressions parfois dédaigneuses sa physionomie garde quelque chose d’angélique et de trompeur…
Elle détient, en outre, une aura envahissante d’où émane une fragilité péniblement dissimulée, auxquelles s’oppose une volonté de fer et un ardent désir de faire ses preuves… auquel s’ajoute, pour ceux qui savent regarder, une touche de mélancolie, de tristesse et de regret… et également quelque chose de plus subtile, une sorte d’animalité exacerbée, à la fois risqué pour ceux qui s’en approche mais incroyablement attrayante…
Son charme incontestable, cette volupté innée, ainsi que ce voile de mystère qui semble l’entourer donne l’impression qu’elle est totalement insaisissable… indomptable même… ce qu’intensifie encore son regard bouleversant mais plein de détermination et d’opiniâtreté…
On sent facilement qu’il s’agit d’une personne qui sait où elle va et comment elle compte y aller…
Son signe distinctif est sans aucun doute cet étrange tatouage qui court le long de sa nuque et qu’elle dissimule de son mieux…

Admin Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 13/12/2007

Caractère : Si quelque chose peut véritablement représenter la jolie Emiko, ce serait sans doute la rose… Si belle, pleine de volupté, lumineuse de par ses couleurs et de touché délicat… mais qui dissimule habilement des épines mordantes et impitoyables qui vous piquent à la première occasion, s’arrangeant toujours pour laisser de profondes entailles, si jamais vous veniez à approcher cette fleur magnifique et mystérieuse d’un peu trop près…

Sauvage, indisciplinée, opiniâtre et insaisissable… autant de qualificatif pour désigner notre petite rebelle…
Son caractère fougueux et indomptable contraste donc grandement avec son apparence de petite fille douce et coquette…
Car si elle aime soigner son apparence, c’est plutôt dans un désir s’amuser à l’un de ses jeux préférés : la séduction…

La jeune femme, un brin féministe, aime à se sentir apprécier et à profiter du désir qu’elle peut inspirer chez les hommes… dont elle n’a d’ailleurs pas une très bonne estime… C’est le moins que l’on puisse dire… Elle n’hésite donc pas à se servir des atouts que lui a généreusement offert dame nature…
Déterminée, elle détient en outre une volonté de fer et ne renonce jamais… Très persévérante, elle se relève sans cesse et tâche toujours de se servir de ses échecs comme de leçons pour l’avenir…

Les épreuves qu’elle a du traverser l’ont endurcis, lui ont fait perdre son innocence et la plupart de ses rêves…
Aussi il n’y a que peu de chose qui savent encore l’atteindre et la toucher directement… et à part en son frère, elle n’a confiance en personne…
Méfiante, elle a apprit qu’il valait toujours mieux se débrouiller soi-même sans compter sur autrui, sous peine d’être déçue et blessée…

Emiko est aussi pleine d’assurance, le temps lui ayant amplement prouvé qu’elle pouvait se fier à son pouvoir et que personne ne pourrais jamais avoir d’emprise sur elle…
Ce qui lui fiat inconsciemment craindre le sentiment amoureux, qu’elle paraît même mépriser, se moquant ouvertement du comportement des gens « subissant » ce sentiment qu’elle sait dangereux… car il transforme l’esprit et fait commettre les choses les plus stupides et les plus risquée…

Pourtant, on ne peut pas dire qu’elle soit peureuse et encore moins qu’elle n’apprécie pas les risques…
Car s’il y a une personne qui vit pour des moments de montée fulgurante d’adrénaline, c’est bien elle…
En effet, cette demoiselle à un gout prononcé pour le danger, de toute sorte et de toute origine et ce petit côté dérangé lui pose quelques problème parfois car ça la pousse trop souvent à faire des folies sans prendre la peine de réfléchir jusqu’au bout aux conséquences que cela pourrait avoir…
Mais que voulez-vous, le danger, comme les interdis, ont la particularité de la griser, aussi savoure-t-elle ces moments là…
D’autant que bien peu de chose ne savent générer en elle autre chose qu’ennui ou lassitude désormais…

Extraordinairement intelligente et perspicace, elle parvient à sonder très vite les gens et à comprendre le mode de fonctionnement sans mal… Aussi, les êtres ou les choses qui restent pour elle un mystère ont le don de lui procurer un vif intérêt et peuvent vite devenir une obsession jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à lever le secret…
Oui, il est vrai de dire qu’elle se montre par moment obsessionnelle pour un raison x ou y et quand elle à une idée dans la tête, elle ne l’a pas autre part et il est très difficile de la lui ôter, tout comme il est complexe de la faire changer d’avis…

Elle n’a pas de véritable peur, pas même celle de mourir, la seule chose qu’elle redoute est de perdre son petit frère sans avoir rien pu faire pour l’aider…
Niveau phobie, on peut considérer qu’elle en a une lorsque gronde l’orage… cela lui rappelle des bruits et des couleurs du passé, souvenirs qu’elle refoule de son mieux…
Elle n’est pas non plus très franche vis-à-vis du feu…

Au niveau de ses rentes d’argents, je peux déjà vous dire qu’elle sont nombreuses et fournies mais que le travail effectué est bien loin d’être honnête, voles, cambriolage, séductions de patron de grosse entreprise ou de candidats politiques à faire tomber ou chanter grâce à des photo compromettante… et autre petits délits du genre…
Son supérieur étant à la tête cette sorte de gang de plus en plus ressemblant à la mafia japonaise…
C’est donc un « boulot » dangereux dans tous les sens du terme, car mieux vaut ne pas décevoir son chef… ni se faire piquer par les force de polices …
Cependant, ses pouvoirs lui évitent de se trouver en mauvaise position et son sens des choses bien faite lui permet de rendre les autres satisfaits…
Elle n’aime pas ça, loin de là, mais se sait un élément clef de cette sombre organisation dont elle préfère ne pas connaître les dessous et les sales affaires dans lesquelles elle est impliquée sans en avoir réellement conscience… Elle exécute les ordres, récupère son « salaire » et s’en va sans demander son reste… sachant que c’est la manière la plus efficace, quoi que la plus malhonnête sans doute, de se faire de l’argent rapidement… car le temps lui est compté…
Lorsqu’on lui en laisse l’opportunité, elle danse aussi dans les bars de nuit, histoire de combler le manque financier qui se fait parfois ressentir…

Ce n’est pas son côté matérialiste et dépensier qui la pousse à faire tout ceci, non, c’est qu’elle a besoin de ça pour payer le traitement quotidien de son cadet et d’en économiser pour l’opération finale…
Car, oui, atteint de leucémie, il n’en a plus pour très longtemps à vivre si on ne fait rien et étant loin sur la liste d’attente de greffes de moelle épinières, elle sait que son seul recours est le trafic d’organe… et tant pis pour son sens de la justice, car pour elle, il n’y aurait aucune justice dans la mort d’un être si pur et si gentil…
En outre, elle se doit de les faire vivre tous les deux et ce n’est pas non plus sans conséquence pour son budget…

Néanmoins, elle réside dans un grand appartement très luxueux, offert gracieusement par son patron, désireux de loger convenablement cet élément de qualité…
Celui-ci est aussi le seul ayant connaissance de son talent et s’en sert régulièrement, contre elle ou contre ses ennemis… la menaçant de l’exposer comme bête de foire si elle n’obéit pas…
Oh, elle n’en a pas peur, consciente que son niveau a largement dépassé le sien mais ce comportement effronté, similaire au sien, ne l’enchante guère… ce qui pose problème c’est surtout l’idée de ne plus avoir de quoi soigner le benjamin…

Sportive, elle s’est entraînée férocement pour devenir imbattable en art martiaux et ce dans deux but : premièrement, celui d’en mettre pleins la vue à son « senseï » et aussi un peu pour se protéger, et deuxièmement pour prouver à tous qu’une femme peut être bien plus redoutable qu’un homme si elle s’en donne les moyens et si sa volonté est assez forte…
Détestant l’inactivité, elle ne tiens pas en place et à besoin de se dépenser… à la limite de l’hyperactivité…
Les rares moments où elle semble véritablement calme, c’est lorsqu’elle a le nez plongé dans un livre… puisqu’elle adore la lecture et que cela lui permet d’échapper un temps à la cruelle réalité et d’en apprendre un peu plus…
Plus aient toujours les jeunes filles en détresse, les emportant loin d’un monde qui ne leur correspondait pas…
Mais elles sont loin les illusions de l’enfances…
Elle peut de ce fait si paraître très terre à terre et totalement dénué de rêve, peut-être trop pleine d’ambitions aussi…

Cultivée en tout domaine, cela facilite son infiltration dans tous les milieux et sa capacité remarquable à jouer la comédie n’y est pas étranger… Elle sait devenir une autre en un rien de temps… D’ailleurs elle-même est plutôt lunatique… passant aisément de la froide colère à une passion dévorante… de la rancœur à l’amusement…
Il faut savoir qu’elle joue des mots, et des regards aussi facilement qu’elle ne se sert de son corps pour exprimer l’indicible…
Elle aime d’ailleurs beaucoup s’amuser et prend plaisir à le faire aux dépend des autres, d’ailleurs son humour est plutôt tournée vers l’ironie voir l’acerbe… allant sensiblement à la limite de la moquerie…

Condescendante avec ceux qu’elle juge faible et sans intérêt, méprisant ouvertement ceux qu’elle pense n’avoir rien à lui apporter, elle peut néanmoins se montrer douce, patience et tendre, lorsqu’il s’agit de son frère notamment… personne qui compte le plus à ses yeux et à qui elle se dévoile entièrement, faisant preuve d’une sensibilité et d’une fragilité peu coutumière pour ceux qui la côtois en temps normal…
Elle aime à dialoguer avec lui et il est le seul à déjà avoir supporté le spectacle poignant de ses larmes… spectacle ancien qui date de près de dix ans…

Courageuse, elle affronte n’importe qui et n’a pas grande conscience des différences hiérarchique, ce qui lui a valut d’être renvoyée très souvent et ce qui l’empêche de trouver un emploi plus stable et plus… convenable…
Si elle a quelque chose à dire, elle le dit sans détour et sans retenue avec une franchise qui a de quoi déstabiliser… d’ailleurs elle parle toujours de façon très directe…
Tenant franchement à sa liberté, elle déteste les règles et prend un malin plaisir à passer au dessus et à s’en vanter…
Impulsive et frondeuse, elle braverait n’importe quoi, affronterais la colère des Dieux si cela pouvait lui faire atteindre ses objectifs…
Elle n’est d’ailleurs aucunement croyante et vis sur la philosophie : on a qu’une vie, il faut en profiter et ne rien regretter…
Se sentant hors d’atteinte, elle a parfois des comportements vaguement arrogants qui ne plaisent pas à tout le monde…

La jeune fille est également rancunière et sait que la vengeance est plat bien plus succulent lorsqu’il se mange froid… Elle n’oublis rien et ne pardonne pas facilement…
Elle garde en elle une profonde rancune qu’elle ne parvint ni à exprimer ni à étouffer… elle continue donc à bouillonner en elle sans qu’elle ne parvienne à s’en défaire… ce qui lui permet de ne pas s’attacher facilement…
Il est d’ailleurs extrêmement ardu d’obtenir ses faveurs… et plus encore, sa confiance…
Elle refuse de laisser filtrer ses sentiments et peut paraître insensible sous certains angles mais c’est qu’elle refuse toute compassion, toute pitié jugeant qu’elle ne le mérite pas et que des liens ne pourrait être qu’un fardeau pénible pour son cœur déjà saigné à blanc…
Etrangement, elle aime malgré tout se faire remarquer et se sentir belle aux yeux des autres, sachant qu’elle n’attend rien de plus…

Certains peuvent la traiter d’égoïste, mais elle a vécu dans une solitude profonde et n’accorde d’importance qu’à son cadet, aussi ne conçoit-elle pas vraiment la générosité vis-à-vis d’êtres dont elle se fiche totalement…
Elle n’a aucunement l’intention de faire d’efforts pour les autres et encore moins de changer…

Elle ne parle jamais pour ne rien dire et jamais d’elle, de son passé ni de son ressentit… et n’apprécie pas particulièrement les sujets épineux tels que la théologie, l’existence du destin cette idée lui déplaisant beaucoup… elle qui considère qu’il y a toujours le choix… et que l’homme, si le veut assez fort, peu déplacer des montagnes même s’il n’avait aucune prédisposition pour cela…
L’impression d’impuissance qu’elle a à l’égard de la maladie de son frère, elle la compense donc par le gain d’argente et l’espoir que ça pourra le sauver, se sentant un peu utile de la sorte…

Je précise aussi que notre petite criminelle est diabétique… et doit se faire une injections chaque jour… ce qui l’agace passablement, la bridant dans certaines activités…

Admin Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 13/12/2007

Histoire : … Bon ouvrez grand vos oreilles, j’ai pas l’intention de me répéter…

Moi, Emiko Anashi, je suis née le 23 novembre 1987 dans un hôpital classique, de parents… classique eux aussi…
Mon père, Kinato Anashi, était un fonctionnaire tout ce qu’il a de plus simple dans une entreprise de Tokyo, dont je ne me souviens plus le nom…
Et ma mère… ma mère était une jeune femme de 21 ans, appelée Mya Kiwashi… Elle se prétendait artiste peintre, mais elle n’avait jamais eu de véritable talent dans ce domaine… comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs…

J’étais un bébé tout ce qu’il y a de plus normal, plutôt calme et aimant offrir de grands sourires à tout ceux qui daignait me regarder…
Beaucoup me qualifiait d’étonnamment ouverte ou encore de totalement craquante et adorable…
Un bébé quoi… rien de bien palpitant…

Ma génitrice prenait bien soin de moi et mon père était un peu distant, ne sachant comme si prendre avec un être si petit et si fragile…
Il n’était pas très à l’aise, dirons-nous… D’ailleurs, il ne le sera pour ainsi dire jamais en ma présence…
Bref, je grandis sans encombre dans un trou perdu pas très loin de la capitale…

Vers mes trois ans, ont découvrit mon diabète et je fus contraire de subir une injection tous les jours et comme y avait pas moyen de soigner cette saloperie, le traitement je vais devoir me le coltiner à vie… Un programme pas vraiment réjouissant comme vous l’imaginez… mais auquel on se soumit donc sans broncher… Façon on avait pas le choix…
Donc ma mère tous les jours me faisait généreusement un trou dans le bras, et avec le sourire s’il-vous plaît… ce qui, entre nous, me plaisait pas vraiment j’dirais…
Ah oui ça, elle gueulait la dinde en voyant arriver la seringue… surtout que ma mère s’y prenait pas très bien et que la délicatesse a jamais fais partie de ses attributs maternel…
Enfin j’dis ça mais mes parents étaient pas méchants… pas doués non plus certes, mais ils nous aimaient…

Un an plus tard, je reçus le plus beau cadeau du monde… mon petit frère, Mikazu…
Me demandez pas pourquoi ils lui ont donné un prénom si moche, j’en sais rien et lui non plus d’ailleurs… Du coup, j’suis bien obligée de le surnommer Mika’…
Enfin bon, c’était un bébé trop chou lui, avec ses grosses pommettes toutes roses et ses yeux clairs et lumineux… J’étais vraiment folle de ce petit bout là qui me souriait dès qu’il me voyait… ce qui était réciproque, je dois dire…

Il grandit donc à mes côté et je m’en occupais beaucoup, comme une vraie petite maman, ce qui faisait bien rire la véritable détentrice de ce rôle…
Nous étions très proches malgré ces quatre années d’écart même si je me rendais compte qu’il était très différent de moi…

A cet âge là, je ne comprenais pas, je pensais que c’était normal… mais il me faisait peur parfois, quand il lui arrivait de faire des crises d’hystéries sans raison apparentes…
A quatre ans déjà, il ne supportait absolument pas qu’on dérange ses habitudes… et devenait comme fou si cela se produisait…
Ça le paniquait vraiment et ça me faisait mal au cœur de le voir si affolait, de l’entendre hurler comme ça…

Nerveusement ma mère ne le supportait plus et mon père ne savait pas comment s’y prendre, ayant tendance à régler ça à l’aide de grandes claques dans la tête, alors, pour le protéger et consciente de l’inutilité d’un tel comportement, je me faisais violence et restais toujours avec lui, apprenant ainsi, et ce mieux que personne, à le manier avec précautions…
Mais cette fraternité complice, ce lien profond qui nous unissait ternissait ceux que je possédais avant d’être grande sœur…
Je ne pouvais spas jouer avec mes petites copines, non bien sûr, parce que je devais rentrer m’occuper de lui, parce que j’étais la seule à savoir comment me comporter sans déclencher ses crises…
Un rôle bien lourd à cette époque…
Je l’aimais vraiment, plus que tout même, mais je me rebellais contre cette injustice qui frappait notre famille…

Finalement mes parents se décidèrent à aller consulter un spécialiste et je fus autorisée à venir…
Dans la salle, le type lui fit passer quelques petits tests et le laissa seul, observant l’enfant qui se débattait contre ses démons intérieurs, posant sur moi son regard perdu…
Le diagnostic tomba : il était autiste…

Cette nouvelle fit l’effet d’un coup de fouet sur les deux adultes qui eurent l’air incroyablement abattus soudain…
Moi j’ignorais ce que cela signifiait et je ne pus le comprendre vraiment que bien des années plus tard…

A la même période, je commençai à découvrir mon pouvoir… celui de persuader n’importe qui de m’obéir…
Ça ne marchait pas toujours mais je trouvais ça drôlement amusant…
Bientôt, je deviens une gamine gâtée, utilisant ce don à tout bout de champ pour tout et n’importe quoi…
J’avais exactement ce que je demandais et c’était excitant… au début…
Mais cela me lassa bien vite, et je me transformai alors en une véritable petite peste, seulement sympathique avec son frère… trop jeune encore, et visiblement trop fragile, pour que je ne m’essaye à mon don sur sa personne…

Mon père paraissait effrayé par tout ça, conscient qu’il agissait étrangement en ma présence, commençait à me regarder avec une sorte de dégoût apeuré chaque fois que je pénétrais dans la même pièce que lui…
Imaginez un peu le tableau…
Un géniteur qui a peur d’une gamine de huit ans, un petit garçon paraissant vivre à des années lumières d’ici et dont les parents ne s’occupent quasiment plus, horrifié par la maladie qu’il subit au même titre que nous, et une mère psychologiquement instable, conditionnée à céder au moindre caprice de sa fille…
Pas très réjouissant n’est-ce pas…

Quoi qu’il en soit, si j’en profitais largement, cela ne signifiait pas que ma différence m’enchantait…
Moi je voulais seulement une famille normale… mais c’était d’ores et déjà fichu…
Mais tout ça, ça n’allait pas en s’arrangeant bien au contraire… car un jour, j’étais seule dans la maison avec Mika’ lorsque ce dernier tomba évanouis…
Mon père qui arriva une demi-heure plus tard, constatant ma panique, me conseilla de rester calme qu’il allait revenir à lui de lui-même et je du le convaincre… à ma manière, de nous emmener prestement à l’hôpital…

Comme si la vie ne s’était pas montré suffisamment cruelle avec lui, il fut décelé chez l’enfant une leucémie grave qui, comme pour mon diabète, nécessité un traitement, toutefois bien plus lourd que le mien…
Les Anashi n’avaient pas vraiment de quoi payer, mais ils le firent, s’endettant énormément dans ce but… parfois sous mon influence…
Moi j’avais peur car j’avais entendu les médecins discuter entre eux, dire qu’il s’agissait d’une forme grave et que sans greffe, il n’aurait aucune chance de survit…
Je voulais qu’il vive, je l’aimais ! C’était mon frère, il ne pouvait pas partir comme ça !
Mes géniteurs devinrent donc pour moi des sortes d’outils, de pantins que j’employais dans le but de le guérir usant et abusant de mon talent…
Nous devions faire quelque chose… je le devais, c’était mon rôle de grande sœur de le protéger, pas vrai ?
Et Dieu sait comme elle me tenait à cœur cette responsabilité…

Dès lors, je me rapprochais plus encore du jeune malade, inconscient de tout ça, qui prenait ses cachets sans trop protester lorsque c’était moi qui l’y inciter…
Il était si gentil et si doux avec moi… Parfois même, il me souriait… fait très rare chez les autiste, bien trop dans leur bulles pour cela en règle générale…
Et j’étais la seule qu’il autorisait à le toucher… à le serrer contre soi... lui qui redoutait le contact…

La vie suivit donc son cours ainsi… Mes parents se tuaient au travail et moi je restais près de Mika’ dès que j’avais du temps libre…
Des que la classe prenait fin, je courais à la maison pour jouer avec lui… Enfin, jouer à sa façon…
Jusqu’au jour où le drame eu lieu… par ma faute…

Mon père un soir s’était énervé, criant qu’on avait plus d’argents, qu’on était ruiné et qu’n ne pouvait pas continuer comme ça, que Mikazu bouffer tout leur salaire…
Il affirma ensuite qu’il voulait arrêter les « frais »… dans les deux sens du terme et que de toute façon, son fils n’allait pas mourir parce qu’on cessait ce maudit traitement…
Ça me rendit furieuse, déjà d’entendre toute la honte exprimé au travers de ce mot « fils », car malade ou non, il n’en restait pas moins son enfant et il était dans le travail des parents de tout faire pour leur bonheur, pour leur survie, aussi je le regardai fixement dans les yeux, prononçant distinctement :

« - Tu fera tout ce que tu pourras pour le sauver… Maintenant, tu va trouver de l’argent pour le soigner ! »

Et… il l’avait fais… Il avait enfilé son manteau sombre et avais claqué la porte… A son retour, il avait dans un sac de grosses liasses de billets, et une balle plantée dans l’épaule…
Le soir même, lorsque nous fûmes couché, mon frère et moi, et que celui-ci se fut endormis, j’entendis du bruit et effrayée, je m’étais glissée hors des couettes, descendant à pas feutrée les premières marches d’escaliers puis passant ma tête pour observer ce qui se passait en bas…
Je fus alors horrifiée et tétanisée par ce qui ce qui venait de se dessiner sous mes yeux…
Dans la maison, des hommes vêtus de noirs, méconnaissables et en face mes parents, combattant farouchement pour protéger le butin…
Un des inconnus se mit à parler, sommant mon père de rendre ce qu’il avait volé, précisant que ans son extrême bonté il laisserait en vie sa femmes et ses gosses…
L’intéressé le fixa avec dédain avant de cracher sur le sol avec mépris, ce qui me stupéfia…
Mon père n’avait jamais été réputé pour son courage ou son honneur exemplaire… loin de là… Mais l’homme qui se dressait devant les étrangers était tout autre… même son regard paraissait différent, plus similaire à celui d’un prédateur qu’à ce regard terne qu’il arborait d’ordinaire…
Et comme pour achever de me convaincre de cette métamorphose subite, je vis un sourire sardonique fendre ses lèvres tandis qu’il se jetait sur l’un des individus dangereux qui l’encerclait lui et sa femme…
Cette dernière ne resta pas inactive et se mit à se mouvoir avec une rapidité inhumaine !
A cet instant, je cru être en train de rêver, mes parents ? Ces êtres insipides et manipulables pouvaient-ils vraiment cachés de telles capacités ? J’en doutais mais la réalité qui se peignait sous mes prunelles ébahies était irréfutable…
Ainsi, je n’étais guère la seule à être différente… et il me l’avait dissimulé tout ce temps…

Mais ce n’était sans doute pas le moment idéal pour le leur reprocher car les autres, plus nombreux avaient le dessus… Je ne voyais plus rien, tout allait trop vite…
J’entendais juste des grondements, des bruits de verres brisé mêlés au tonnerre tonitruant qui s’acharnait dehors…
Je n’apercevais que des lumières vives qui m’éblouissaient et m’empêchaient de distinguer quoi que ce soit…

Et lorsque le calme retomba, je pus voir ce que j’aurais voulu n’avoir jamais à regarder… Les corps sans vie de mes géniteurs… Un cri entre les sanglots et l’hurlement de terreur m’échappa et les assassins levèrent les yeux vers moi et vers l’enfant, m’ayant rejoint un peu plus tôt alarmé comme moi par les sons anormaux qui résonnait à l’intérieur de notre foyer et que je serrais contre moi depuis plusieurs minutes, l’empêchant d’être confronté à son tour à cette sinistre et funeste vision…
Sans demander mon reste, j’agrippais le poignet du petit bonhomme que j’étais si déterminée à sauver, le poussant à l’intérieur d’un placard dans lequel je m’engouffrai à mon tour... espérant n’être pas trouvée…

Admin Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 13/12/2007

Il ne fallut pas plus de deux minutes à l’un de nos poursuivants pour nous découvrir et pointer son arme à feu sur mon front, couvert d’une sueur de glacé…
Rassemblant mes esprit ainsi qu’une bonne dose de courage, et priant pour que ça fonctionne, je lançai :

« Tu nous as trouvé, tu nous as tués… »

L’air hagard du criminel m’appris que j’avais réussis à troublé son esprit, aussi continuais-je, animait d’un espoir nouveau :

« Maintenant tire deux coups de feu dans le mur sur ta droite et vas-t-en… »

Aussitôt dit aussitôt fait… En bas, je l’entendis proclamer qu’il nous avait purement et simplement descendus… Ne remettant pas sa parole en doute, ils quittèrent la maison une dizaine de minutes plus tard non sans l’avoir préalablement pillé…

Voilà comment, moi, Emiko Anashi et lui, Mikazu Anashi devinrent orphelins, âgé respectivement de dix et six ans…

La suite ? … Elle est simple à deviner, nous restâmes là, sans bouger, tremblants… et lorsque j’en fus capable, je descendis constatant qu’aucun souffle de vie n’animait ceux qui me l’avait insufflé…
Je pleurai longtemps, prenant conscience de tout ce que représentaient ces deux personnes que j’aimais malgré tout ce qui avait, bien pu se passer et qui s’étaient courageusement battus pour nous… jusqu’à la fin sans tenir compte de tout ce que je leur avait fais endurer par bêtise…
C’est aussi là que je réalisais que j’étais la fautive, la responsable de tout ça… J’avais involontairement conduit mon père à sa perte et il avait entraîné ma génitrice avec lui…
Alors après deux jours entier à sanglotait, je me remis debout, décrétant que Mika avait encore besoin de moi…
Il était resté là, deux heures durant debout derrière moi, fixant d’un air absent les cadavres de nos parents, s’attendant sans doute à ce qu’ils se relèvent… lorsqu’il avait compris que plus jamais ils ne le feraient il avait hurlé comme jamais et avait tenté de ce blesser dans une de ses célèbres crises d’hystérie… je l’avais arrêté de justesse…
Comme moi il avait un cœur qui venait de se briser…

Une semaine entière se déroula ainsi, je m’occupais de lui puis lorsque j’étais assurée qu’il n’avait besoin de rien, je me recueillais en silence devant les défunts…
Néanmoins, l’odeur qui en émanait attira bien vite des voisins…
Ce qui en résultat ? Nous fûmes placés dans un orphelinat pendant plus de quatre mois…

La vie là-bas était rude et je commençais seulement à me dire que, finalement j’avais bénéficié d’un certain confort autrefois…
Cependant, alors que j’étais résignée à l’idée d’avoir une nouvelle famille, je découvris… ou plutôt je vis, que mon frère et moi allions être placés séparément, ce que je ne pouvais tolérer…
Je lui avais promis voyez-vous, d’être toujours là pour lui, de ne jamais l’abandonner et je comptais bien tenir cette promesse !
Car j’avais développé un nouveau don malgré moi… et c’est en touchant le bras de mon cadet que j’avais pu visualiser l’avenir… Lui, loin de moi…
Aussi, moi qui avais juré de ne plus jamais utilisé mes capacités après le désastre que j’avais causé, je fus contrainte de le faire une nouvelle fois, persuadant celles qui s’occupaient de nous qu’elles nous avaient déjà placé… et sans un regard derrière moi, j’entraînais mon frère loin d’ici…

Son état avait empiré à cause de tous ses événements mais il ne me le reprochait apparemment pas…
D’ailleurs il ne parlait jamais même lorsque je souhaitais qu’il le fasse, même lorsque j’exprimais le souhait qu’il le fasse à l’aide de mon pouvoir…
J’avais l’impression que sa tête était impénétrable, comme entouré d’une barrière protectrice à tout pouvoir…
Après cette tentative ratée, il ne me fallut pas longtemps pour constater qu’il avait lui aussi une particularité, celle de créer mentalement et physiquement un champ de force que rien ne pouvait briser… Une protection ultime contre laquelle même les balles ne pouvait rien…
Oui, il était intouchable… invincible… et j’étais la seule qu’il autoriser à laisser passer au travers… J’étais l’unique personne capable de poser la main sur lui, de toucher sa peau, n’importe qui d’autre se voyait propulsé irrémédiablement en arrière… Rien ne pouvait l’atteindre et en un sens je l’en félicitais…

J’appris donc à me débrouiller, sans trop m’inquiéter de lui… Trois mois à errer dans les rues, à ordonner aux gens de me donner tout leur argents pour aller ensuite nous acheter de quoi manger… et également pour payer nos traitements respectifs…
Mais il arriva un jour où je tombai sur les mauvaises personnes…
Trois hommes …que je dépouillai avec leur consentement en quelques sorte… mais promis eux, il y en avait un, plus résistant qui finit par obéir mais tout en étant parfaitement conscient d’être forcé à le faire…
Aussi, les expédiais-je au loin avec quelques appréhensions… et le lendemain un vieil homme au teint grisâtre au regard effrayant s’approcha de moi dans l’intention, disait-il, de discuter avec moi…

Il fixa mon frère de ses yeux perçants, puis commença à me parlait de personnes qui avait des pouvoirs… Qu’il y en avait partout de par le monde, des plus ou moins puissants… et qu’il savait que moi aussi, j’étais spéciale…
Il m’assura ne pas me vouloir de mal mais, au contraire, me venir en aide… puis il me proposa un marché : il s’occupait de l’état de mon frère, que la maladie rongeait de plus en plus à cause de tous ces jours où je n’avais pas pu lui donner de quoi se soigner et de moi, me promettant une formation qui me permettrait d’aller loin et de protéger Mika, et en contrepartie je devais lui obéir et mettre mon talent à sa disposition…
Après mûre réflexion, j’estimais que c’était la meilleure chose à faire et je le suivis donc dans son repère…

Puis… tout s’enchaîna et je fis mes premiers pas dans cette vie que je mène encore aujourd’hui…
Comme il l’avait dit, il fit en sorte que l’enfant de sept ans aille mieux et il lui fournit une chambre et de quoi s’amuser… pièce dans laquelle il allait passer ne bonne partie de sa vie… même si je l’ignorais encore à l’époque, songeant que ce n’était que provisoire…
Moi aussi, on m’installa dans une chambre joliment décoré mais qui par bien des aspects s’apparentait plus à une prison qu’à autre chose…
Et la journée, je la passais avec ce vieux qui m’apprenait différentes choses essentielles, me faisait classe lui-même et testant l’ampleur de mon pouvoir…
Un mois plus tard, il m’apprit qu’il avait également un don qui le rendait imbattable au combat… Cette information me fit d’abor pouffer, n’y croyant pas bien sûr au vu e l’aspect misérable de ce type mais il me fit une démonstration avant de crachait qu’il attendait de moi que je devienne presque aussi douée que lui…

L’idée me parut alléchante et dis comme ça, incroyablement simple mais je déchantais vite…
L’entraînement qu’il me fit subir était loin d’être simple… C’était douloureux, éprouvant et bientôt mes journée entières y furent consacrer, si bien que je ne pouvais presque plus voir Mika’…
J’appris également que rien n’était jamais acquis en ce monde et qui fallait se battre continuellement…
J’eu aussi accès à différente vidéo me montrant toutes les catastrophes de ce monde, ce qui, d’après Hibako-senseï était destinée à me cultiver…

Je grandissais et je devenais forte… mais pas seulement… Je changeais, je mûrissais et je prenais conscience de tout un tas de chose, y compris du fonctionnement de ce monde… pour qui je n’avais plus une très haute opinion…
Les Hommes se pensaient supérieurs aux femmes, et dans beaucoup de pays, il instaurer une suprématie sur elle qui me révoltait… Eux meilleur ? Etre cupide, arrogant, mus par de vils instincts… Pfff…

L'homme, qui disais toujours que j'étais sa princesse, sa perle rare et avait pris l'habitude de m'appeler Hime, me demanda finalement d'approter la preuve que je faisias bel et bien partie du clan, en me proposant de me faire tatouer leur emblème sur la nuque...
J'acceptai avec fierté... Fierté disparus aujourd'hui...

Les années passèrent à vive allures et je commençais à être mise sur le terrain, largement avantagé par mon pouvoir que mon entraineur exploité le plus possible…
Mon frère ne paraissait pas heureux bien au contraire, il semblait comprendre mieux que personne ce qui était en train de se passer, ce qui se tramait et ce qu’ils étaient en train de faire de moi…
Oui, il était intelligent, plus que la normale mais sa pathologie nous empêchait de nous en apercevoir … J’étais l’une des rares personnes à en être convaincue d’ailleurs car beaucoup le qualifiait de « débile », ce qui leur valait de rudes corrections désormais…

A quatorze ans, j’étais devenue une redoutables petite adolescente teigneuse, têtue et intransigeante comme l’était mon maître…
Ce qui me valut une certaine réputation auprès des autres membres du gang…

A seize, j’étais réputée et appréciée, considérée déjà comme indispensable et reconnu pour mes nombreux atouts…
La même année, j'appris que des types venus de ce qu'ils appelaient la "Compagnie" me cherchait au même titre que mon cadet et je les acceuillis donc à bras ouvert, écoutant ce qu'il avait à dire...
Ces mecs voulaient m'emmener avec eux pour je ne sais pas quoi, aussi, afin d'en être défintivement débarassée, je m'arrangeai pour leur faire croire à ma mort et à celle de Mika...
Ils disparurent ainsi et j'eu la chance de ne plus jamais entendre parler d'eux, ce qui fut tout de même un soulagement...
J'avais assez de problèmes comme ça...

A dix-huit, je décidai de prendre mon envol et avec l’argent que j’avais accumulée, pris mes cliques et mes claques, ainsi que celles de mon frère, et emménageais dans un superbe appartement au centre de Tokyo…
C’était vraiment grand, vraiment chique… Avec cette immense baie vitrée, qui m’offrait une vue presque inégalée sur la capitale…
Je le meublai donc avec goût et tentai de regagner la confiance de Mika, qui refusait à présent que je m’approche de lui…
Avec du temps, de la patience, de la douceur et bon nombre d’excuses, je pus finalement retrouver ma place de privilégiée…

C’est aussi cette année là que je retournai pour la première fois dans mon ancien domicile, tentant de ne pas me laisser submerger par les souvenirs dont rengorgeaient les lieux et y avait récupérer deux ou trois vieilleries, seuls héritage laissé intact…
Ce fut éprouvant mais cela me permis aussi de faire mes adieux définitif à ce passé encombrant qui pesait sur ma conscience…

Aujourd’hui je vis donc ainsi, cumulant les travaux me permettant de soigner mon frère en attendant une opération définitive… malgré sa désapprobation palpable, m’occupant de lui de mon mieux…
Exécutant les missions qui me sont confié sans jamais protester, préférant fermer les yeux sur la noirceur de mes actes et de ceux de l'organisation à laquelle je me dévoue, consciente qu'elle seule pourra me permettre de sauver Mika', en me laissant guider par mes prémonitions et mes désirs…

Rêves/objectifs : Sauver son frère à tout prix…

PNJ :

Mikazu Anashi, son frère

C'est un garçon de 16 ans, malheureusement autiste et leucémique, qui représente absoluement tout pour Emi' et qui est à l'origine de tout ce qu'elle est aujourd'hui...
Très doux et très intelligent, sa maladie l'empêhce néanmoins de le prouver au yeux du monde...
Il possède le pouvoir de générer un champ de force tout autour de lui...

Connaissance du forum : Je vous laisse deviner ^_^’’